JPEG - 174 kioC’est la question que se pose Marjolijn Renard, chercheuse au Centre de génétique médicale de l’Université de Gand : elle étudie les liens entre hormones sexuelles, grossesse et maladies cardiovasculaires chez les patients atteints du syndrome de Marfan, une maladie génétique affectant les tissus conjonctifs qui assurent notamment la cohésion des organes, des os, des muscles et des vaisseaux.

De plus en plus de recherches biomédicales s’intéressent aux différences entre hommes et femmes face à la maladie. Il est vrai qu’il y a là un retard à rattraper car la médecine a longtemps perçu les pathologies comme frappant de manière identique tout être humain, indépendamment de ses caractéristiques particulières, notamment de son sexe. Et bien souvent le patient type était un homme, au point que les femmes étaient parfois moins bien soignées que les hommes. On en a déjà montré plusieurs exemples dans le domaine des maladies cardiovasculaires.

Marjolijn Renard (photo) veut apporter sa contribution à cette nouvelle orientation de la recherche biomédicale en explorant un domaine très particulier mais pouvant être à l’origine de complications graves : une maladie génétique assez rare, le syndrome de Marfan.

Lire l’article en pdf de Jean-Paul Vankeerberghen, journaliste médical.